Est-ce grave de détester les vacances ?
Ne pas aimer les vacances : voilà une chose que l’on avoue rarement ! Et pourtant, il existe des raisons – puissantes – de ne pas apprécier cette période. Découvrons lesquelles avec Pascal… et dédramatisons ce tabou.
Pendant les vacances, on a tous un Max dans son entourage. Max, c’est le personnage de François Cluzet dans le film Les Petits Mouchoirs (2010). Il râle, il bougonne et il s’époumone pendant tout le film. Il a l’air de passer les pires vacances de sa vie – l’épuisement, l’irritation et la mélancolie suintent de tout son être.
Cette tristesse-là, que l’on peut ressentir à l’idée même des vacances, n’a rien d’extraordinaire. Et pourtant, personne n’ose en parler par crainte de passer pour un rabat-joie, ou pire : un peine-à-jouir. Détester les vacances reviendrait à refuser la vie, le plaisir, la joie elle-même.
Entre le trop-plein et le trop-peu
Brisons donc ce discret tabou et tendons de comprendre ce qui pousse certains à haïr les vacances. Une haine incongrue qui peut se diviser en deux catégories, deux « pôles » distincts.
D’une part, il y a ceux qui ont tendance à détester le repos, le vide, la détente totale. Ces derniers voient dans les vacances une forme d’avachissement généralisé, qui transforme tout individu respectable en un être mol et sans volonté. S’ils ne goûtent pas aux plaisirs des vacances, c’est parce qu’ils ne supportent pas la désinvolture et la paresse. C’est notamment ce sentiment qui anime le personnage de Max dans Les Petits Mouchoirs, lui qui passe son temps à secouer ses amis un brin flemmards voire léthargiques. Eux ont soif d’oisiveté tandis que lui veut faire des activités. Cet écart entre sa volonté de mouvement et la lenteur de ses compagnons le rend tout à fait désagréable. S’il déteste les vacances, c’est par crainte de la torpeur.

Chaleur extrême, fatigue, ennui, pluie… Les raisons de rater copieusement nos vacances sont multiples et souvent hors de notre contrôle. Dans ce…

Cette année, la pause estivale a vraiment une drôle d’allure. Entre un printemps confiné et des congés forcés pour certains, des voyages annulés et la peur d’une résurgence de l’épidémie, il n’est pas évident de se sentir vraiment en…
Mine dépitée, fatigue, déception : les retours de vacances sont parfois marqués par l’impression fâcheuse de ne pas avoir réussi à …

« Il est grave Socrate ! Vraiment grave ! Je peux pas croire que ce soit lui ce questionnaire, je peux pas croire qu’on l’ait pas amputé,…

Finaliste de la deuxième saison de l’émission Drag Race France, Matthieu Barbin cultive la bonne humeur corrosive comme une seconde nature, il en…

Alors qu’il qualifiait originellement ce qui est lourd, pesant, sérieux, « grave » indique désormais plus largement une forme d’intensité ou le degré très élevé d’un état – qu’il s’agisse d’enthousiasme (« je t’aime grave »,…
Fabrice Luchini revient sur scène pour y dire des textes sur l’argent. Il lit Zola, Guitry, Marx, mais aussi un penseur contemporain qu’il…

Julien Paoletti, 24 ans, Paris (75)