Philosophie

Superman est venu de l’espace dans un berceau de métal, et il se relève inlassablement au fil des époques et des adaptations. À mi-chemin entre le prophète, le dieu grec et le surhomme moderne, il rejoue le mythe du sauveur depuis 1938. Le film de James Gunn marquera-t-il l’avènement d’un nouveau héros : plus vulnérable, plus humain et plus proche de nous ?

Il arrive qu’un pan de notre enfance ressurgisse en écoutant une musique ou en traversant un paysage… Que nous apprennent ces épisodes ? Évoquent-ils la permanence du moi ou témoignent-ils d’un autre que nous ne sommes plus ?

Nous changeons tellement en vieillissant que le concept même d’« identité » vacille. Certains philosophes pensent que quelque chose perdure tout au fil de notre vie. D’autres considèrent que nous devenons littéralement une autre personne.

Rien ne ramène tant en enfance qu’un vieux tube ou un film de notre jeunesse. La culture contemporaine l’a bien compris, qui remet de plus en plus au goût du jour les œuvres du passé. Avec quelles conséquences économiques, sociales et politiques ?

Le diction évoque une scène affreuse : la pauvre bête qu’on s’apprête à noyer, une fausse accusation, une maladie qui effraie. Mais de quoi est-il vraiment question ? Du pouvoir.

Un jour, ils ont pris la route, et ils ont marché, pendant des jours, des mois, des années, sans argent (ou presque) et sans savoir jusqu’où ils iraient ni où ils dormiraient le soir. Qu’est-ce qui motive ces marcheurs au long cours ? Et que disent ces projets de notre rapport à l’argent et à la consommation ?

Des péripatéticiens à Nietzsche, de Montaigne à Kant, la marche n’a jamais cessé de dialoguer avec la pensée. Roger-Pol Droit nous invite à redécouvrir ce tandem oublié : corps en mouvement, esprit en éveil.

Pour le Millénaire de la ville de Caen, une exposition montre ce que l’horizon dans les arts révèle du rapport de l’homme au monde et au visible, depuis la Renaissance jusqu’aux œuvres les plus contemporaines.

La théorie de l’évolution ne se résume pas à la biologie. Elle a aussi des implications morales, politiques et sociales, montre le philosophe James Rachels dans un ouvrage devenu classique, pour la première fois traduit en France.

Né d’un père dragueur de graviers, ancien élève de Navale, Michel Serres a eu une trajectoire de vie étonnante. Spécialiste de Leibniz, il a toujours voulu déplacer les lignes et explorer tous les continents du savoir. Surtout, il fut un extraordinaire précurseur.

Ce spécialiste de Spinoza, auteur d’essais à succès, développe depuis deux décennies une philosophie de nos interactions quotidiennes. Dans son dernier ouvrage, Parler avec sa mère, il s’attaque à la relation mère-enfant.

Les éditions Sciences Humaines publient le 15 mai 2025 Platon vs Aristote, une initiation joyeuse à la controverse philosophique. Découvrez-en un extrait, en accès libre.

Le nom d’Alexandre Kojève est étroitement lié à celui de Hegel. Les plus connaisseurs et curieux savent aussi qu’il était un communiste zélé, dont on soupçonne même qu’il ait pu être un espion soviétique, et qui se voulait en tout cas, selon sa propre expression, « la conscience de Staline ».

Le Yin-Yang renvoie à une sagesse populaire : « Rien n’est tout blanc ni tout noir… » Tels seraient aussi les contours d’une philosophie chinoise millénaire, qu’on retrouve jusque dans des livres de développement personnel et de coaching.

Les éditions Sciences Humaines publient le 17 avril 2025 Faut-il être végane ?. Découvrez-en un extrait, en accès libre.

Forte de son succès planétaire, la plateforme a contribué à imposer les séries comme les nouveaux récits de notre temps. Laboratoires existentiels ou nouvel opium du peuple ? Le débat est ouvert.

Pas de culture sans récits. Avec eux, les humains donnent sens à leur condition de mortels tout en proposant des modèles de comportement et de vie en commun. Un pouvoir remis en cause par l’inflation des récits de soi, au détriment des récits partagés.